¤ Vendredi 11 avril

Accueil à l’hôtel Ibis la City puis, après le chaleureux discours d’accueil du président, souper copieux dans la grande salle à manger Espace Grammont du Centre Diocésain.

Puis, soirée poétique à l’auditorium. Scène ouverte aux poètes de la Société des Poètes Français avec la participation de poètes Belges, initiateurs du recueil "Les Poètes pour la Paix", un projet de Peace Performance Train : poèmes de 150 poètes de tous les pays, lus par eux-mêmes Valérie Antoine, Valéry Dvoinikov, Jean-Charles Dorge, Annick Gautheron,, Michel Bénard, Éliane Hurtado, Daniel Berghezan, Marité, Anne-Sophie Boutry, Roselyne Chevalier, Nicolas Minair, Romain Dubos, Isabel Aguilar ; une chanson chantée par son auteur Jean Pierre Jacquemin et 2 poètes bisontins Anne et Bruno accompagnés de leurs instruments, flûte et saxophone.

¤ Samedi 12 avril

Au Musée des beaux-Arts, devant le nu de Victor Hugo par Rodin, Jean-Charles Dorge, président de la SPF rend un hommage à Hugo en évoquant la donation à la ville de Besançon, du galeriste à la tête de la prestigieuse fondation de Martigny, Leonard Gianadda. Le moule en plâtre de cette statue, -pour laquelle Hugo n’a jamais posé d’ailleurs-, avait été retrouvée lors d'une mise à jour de l’inventaire du musée Rodin. La fonderie d’art Coubertin va en réaliser trois statues. Ici, numéro II, 250 kilos de bronze de patine sombre, représentant un Victor Hugo debout, avec à la fois le visage d’un vieil homme et un corps musculeux, en fait un homme toujours combatif malgré les épreuves.

Visite libre des salles de l’archéologie, de l’Égypte ancienne, sarcophages, momie de Séramon, les sculptures, les peintures du XVème au XXème, en passant par le XVI, XVII, école de Rubens, XVIII, Boucher, XIX, Courbet.
Déjeuner dans un charmant restaurant juste à côté de la Maison Hugo.

Un vibrant hommage fut rendu au grand poète pour la troisième année par Annick Gautheron dans sa maison natale. La salle voûtée appelée « Gavroche » se prêtait on ne peut mieux aux propos 2025 « Victor Hugo et Notre- Dame de Paris, sa renaissance le 8/12/2024 ». Commençant par Notre-Dame, le monument, Annick rappela les incendies d’avant celui du 15/04/2019 : ceux du 29/07/1830 et 14/02/1831. Elle fit ressortir les destinées croisées avec cette Cathédrale gothique d’Eugène Viollet-le-Duc (1831) et Philippe Villeneuve (1980), tous deux âgés de dix-sept ans ! Puis, revenant sur le roman de Victor Hugo, de ses difficultés de conception, aux critiques mitigées des écrivains, journalistes, à sa sortie, ponctuées de lectures par Jean-Pierre Jacquemin, dont un extrait du roman sur l’incendie de Notre-Dame. Rappelant aussi que, cet enfant non baptisé et père n’ayant pas souhaité faire baptiser ses propres enfants, était pourtant profondément croyant : « Je refuse l’oraison de toutes les églises. Je demande une prière à toutes les âmes. Je crois en Dieu ».

C’est la nature qui, pour lui, est l’église de Dieu et la création, la preuve de son existence. Enfin, toute foi passe inéluctablement par l’Amour : Il écrivit en conclusion du poème « Que nous avons de doute en nous » (« Les Chants du Crépuscule »)
« Heureux qui peut aimer et qui, dans la nuit noire,
Tout en cherchant la foi peut rencontrer l’amour !
Il a du moins la lampe en attendant le jour.
Heureux ce cœur ! Aimer, c’est la moitié de croire. »

Les poèmes lus par Jean-Charles Dorge : « Le pont » In « Les Contemplations », extraits de Conclusion In « Religion et Religions » et celui de Théodore de Banville pour la 100ème de « La Esmeralda », s’arrimèrent parfaitement à l’évocation des passages du roman.

Notre Dame de Paris restera l’inspiratrice des artistes, mais plus que tout autre, Hugo aura été celui qui l’aura immortalisée, tout en soufflant au monde sa morale : « Ne vous fiez pas aux apparences »… « Ne regarde pas la figure. Jeune fille, regarde le cœur. Le cœur d'un beau jeune homme est souvent difforme. Il y a des cœurs où l'amour ne se conserve pas. » V.Hugo
Les profonds remerciements de la SPF aux animateurs de cet espace de vie qu’est la maison natale du petit Victor, en étaient cette année, encore plus chaleureux et personnels puisque Mr Jérôme Dormoy et Carole Simmet, notre guide habituelle, étaient présents dans la salle.

L’après-midi se poursuivait par deux heures de visite guidée complète et passionnante sur les grands combats de cet homme, -si intimement lié à la destinée de la SPF-, par Mr Dormoy, Responsable scientifique et culturel. Maisons des écrivains - Maison Victor Hugo Direction Patrimoine Historique.

* De nouveau, un excellent souper dans la salle à manger du Centre Diocésain, en compagnie de Mr Sosolic et de son épouse, avant sa conférence : « Image et Poésie », sur la gravure, l'estampe, les outils, son métier de graveur. Dominique Sosolic. https://www.sosolic-artiste-graveur.com/vente-estampe-dominique-sosolic-graveur. Artiste Dolois d'exception, reconnu internationalement, dont la devise est : « L'artiste, c'est une main d'ouvrier, un cœur de poète, un cerveau de philosophe ». Il nous expliqua le cheminement créateur qui l’a conduit à sa gravure représentant l’écriture, intitulée « Sator », faisant partie du triptyque avec Requiem et Espace-Temps (musique, mathématique, écriture). Chacun put découvrir ses œuvres.

¤ Dimanche 13 avril

Une matinée au Musée du temps Palais Granvelle, l’histoire de Besançon et du palais Granvelle construit pour Nicolas Perrenot de Granvelle, en peintures tapisseries, maquette et, musée de sciences et d’horlogerie, dont un pendule de Foucault de 13,11 mètres de haut installé dans la tour du palais avec une table de lecture de 4,50 mètres de diamètre permettant de constater de visu la rotation de la Terre.

Déjeuner au restaurant de l’hôtel Ibis « Le régent » avant départ ou continuation pour certains.
Compte-rendu complet en photos sur :www.anik.gautheron.fr (dans Press-Book animations)